Après avoir erré dans la Galaxie pendant plus de trente mille ans, l’Arche de Noé 124 retrouve enfin la Terre. Toutefois, quinze générations seulement se sont écoulées à bord du vaisseau, tandis que l’Humanité poursuivait son évolution tant biologique que technologique.
Les hommes du quarante-deuxième millénaire vivent désormais jusqu’à quatre cents ans, alors que les voyageurs ne peuvent guère qu’espérer passer un siècle.
Comment cette « ancienne » humanité parviendra-t-elle à s’intégrer à la « nouvelle » ?
Plus grave encore : comment un homme ayant encore plus de deux siècles devant lui peut-il se lier « pour la vie » à une femme n’ayant guère plus du quart de ce temps devant elle ?
« Les pays de l’Est nous avaient envoyé déjà entre autres Lem, Efremov, les frères Strougatski et Jouravleva ; Farcasan les écrase. Après lecture [de ce livre], les noms qui viennent à l’esprit sont ceux de Heinlein, de Clarke et de F. Brown : on y retrouve la rigueur logique dans l’extrapolation du premier, l’hyperscience du second et son sens cosmique, et l’humour du troisième. La comparaison semble redoutable, mais l’auteur la supporte fort bien. (…) »
Jacques Van Herp
Fiction no 120, novembre 1963