Douze auteurs ne se connaissant que par le Web, douze textes, et pour chaque texte, au final, un seul auteur virtuel à douze visages.

Chaque auteur a fourni un texte répondant au thème de ‘Pour une autre Terre‘. Chaque nouvelle a ensuite été relue – et éventuellement modifiée selon un souci d’amélioration – par les onze autres membres du collectif.

En voici le résultat.

Lors des coups durs, le Poste de Commande fait appel à Jim, et à son second cerveau super intelligent : Mij. Or, un coup dur, il vient d’y en avoir un : quelqu’un a dérobé la Terre et la Lune.

Quand un scientifique annonce au Premier Ministre qu’il possède le moyen d’éliminer totalement la pollution atmosphérique, le chef du gouvernement reste sceptique. Mais l’air sera dépollué… pour le plus grand malheur des générations futures.

Le peuple agonisant des Boldëens est à la recherche d’un monde nouveau à coloniser pour retrouver la vitalité de sa jeunesse. Se fondant sur les écrits de ceux qui les ont précédés sur leur planète, ils partent en quête de cette Terre Promise.

Les effets physiologiques de la nouvelle drogue neuromorphique sont encore pires que ce qu’on en a publié. Le dossier du juge chargé de l’affaire est ici enfin rendu public, pièce par pièce.

Lorsqu’une lumière violente, mais sans source physique apparente, se matérialise près de Jupiter, engloutissant Io au passage, cela intrigue forcément ! Une équipe de scientifiques est envoyée sur place pour analyser le phénomène.

L’Europe, en ce milieu de vingt et unième siècle, se lance dans un programme spatial hasardeux qui en fait la risée de la planète. Mais les Européens réussissent et construisent un vaisseau au mode de propulsion révolutionnaire.

Orion IV est l’expédition d’exploration spatiale terrestre la plus malchanceuse de toute l’histoire de la conquête spatiale. Un bel exemple d’application de la loi de Murphy à l’exploration de l’espace.

Depuis l’arrivée des Êtres, la Terre ne nous appartient plus. Grâce à leurs ondes incapacitantes, ces entités à l’allure démoniaque gardent l’humanité en esclavage. Mais certains ont eu la chance de rester libres.

Après un ultime exode, le peuple Juif s’est enfin trouvé une terre d’accueil qu’il a nommé Israterre. Après deux siècles et demi sur ce monde, la communauté est déchirée par une violente guerre civile.

Le « Szoummit Conférentiel pour l’Unifikation Régulée du Dayvlopman Interstellère de l’Organization Makrokosmic » avait lieu traditionnellement sur Sirius VI – à Szchwydzgrzadth, dans le magnifique site des Pyrénées subkarstiques, et on s’en doute, cette année-là, tout ne se passa pas exactement comme prévu.

Ce courrier officiel d’une machine à une autre parle du cas du droïde Durgâl-04B62. Il décrit sa fuite face aux unités militaires, sa rencontre avec Aménophis III sur une Terre reconstruite dans le moindre détail pour recréer l’espèce humaine, génitrice de cette civilisation de machines.

Sur le bord d’un chemin de Provence qu’il parcourt pour échapper à une réunion de famille ennuyeuse, le narrateur va rencontrer un inconnu. S’ensuit une discussion animée où se mêlent voyages temporels et extraterrestres. Et si cet inconnu était plus que ce qu’il semble être ?

Depuis guère plus qu’une centaine de milliers de rotations, c’était la septième fois qu’elle assistait au déclin puis à l’extinction violente d’une espèce évoluée dans le volume d’espace qu’elle surveillait.