Michel Sauret (1930-1987) écrit de la poésie, dessine et peint dès son plus jeune âge. Après des études de philosophie et cinq ans en tant qu’instituteur en Kabylie, il s’installe en Auvergne où il exerce le professorat de lettres tout en continuant assidûment son travail poétique. Son souci d’une perfection de la forme fait qu’il ne publiera son premier recueil de poèmes, Psalma, qu’en 1963, qui sera toutefois suivi de nombreux autres.

Le poète consacre également beaucoup de son temps à la peinture et sa vitalité solaire s’exprime dans son œuvre plastique.

« Michel Sauret savait que l’ordre du monde fleurit dans l’harmonie du solide et du subtil, du charnel et du spirituel, de la mort et de la pérennité. Il le savait de source sûre, puisant voluptueusement à même la nuit blanche de la poésie, c’est-à-dire de la mythologie primordiale, sans cesse à l’œuvre dans nos rêves. Écrivant, dessinant, peignant ou même soignant, il captait les forces invisibles et les transmettait en artisan scrupuleux du bonheur d’autrui. »

(Christian Moncelet)